Concept

Points forts d’un quartier à énergie positive

But : réaliser des QEP dans divers espaces (villes, agglomérations, régions rurales) et conditions d’aménagement (zones d’habitation, zones d’activité, zones mixtes), que ce soit dans le cadre de travaux de construction ou de rénovation.

Un QEP

  • a un bilan énergétique annuel positif
  • utilise les énergies renouvelables, les technologies intelligentes et l’architecture solaire
  • contribue à la mise en œuvre de la Stratégie énergétique 2050
  • se définit par rapport à l’énergie d’exploitation et à d’autres aspects de la construction durable qu’il complète
  • comprend au moins deux bâtiments d’une surface de plancher totale de 5 000 m2
  • offre une grande liberté en matière de création
  • s’adapte bien aux affectations mixtes
  • permet d’intégrer des bâtiments plus anciens
  • se base sur des prescriptions et instruments existants (SIA, MoPEC)
  • se laisse idéalement combiner avec les labels CECB, MINERGIE, SNBS et Site 2000 watts
  • entraîne des coûts d’exploitation toujours faibles

 

Comment puis-je calculer le bilan d’un QEP ?

Les exigences liées au QEP reposent sur des calculs selon les normes de la SIA et le modèle de prescriptions énergétiques cantonales en vigueur dans le domaine du bâtiment. Le calcul propre à chaque bâtiment se base, comme c’est le cas habituellement, sur la norme SIA 380/1, en ajoutant les besoins de courant spécifiques à l’utilisation selon Minergie. Nous recommandons de recourir aux aides existantes de Minergie ou de CECB. Il est ainsi possible de procéder à des optimisations à l’échelle d’un bâtiment, mais pas à l’échelle d’un quartier.

Pour les calculs relatifs aux QEP, le nouvel instrument de justification est disponible. Cet instrument calcule le bilan énergétique annuel global du quartier en utilisant les facteurs de pondération nationaux et le rendement de l’installation conformément à Minergie. Dans le bilan énergétique global pondéré, l’énergie renouvelable produite dans le quartier est prise en compte (p. ex. gains en énergie solaire, courant issu des énergies hydraulique et éolienne, énergie à partir de la biomasse) et les besoins des différents bâtiments et du quartier (p. ex. éclairage du quartier et aération des parkings souterrains) sont déduits.